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un autre regard

Blog de la section du parti communiste de l'agglomération d'Elbeuf

A découvrir le 6 mars dans l'Humanité : Elbeuf, a perdu ses cheminées mais pas sa dignité

Publié le 25 Février 2012 par PCF ELBEUF in revue de presse

Terre ouvrière, Elbeuf, toute proche de Rouen, est une ville dans laquelle la pauvreté gagne du terrain. Il y a quatre ans, les communistes ont décidé de partir à la reconquête des milieux populaires, mesurant l’étendu du travail militant qu’il faut accomplir auprès de populations qui luttent pour survivre et se sentent abandonnés.
 
Elbeuf, Seine-Maritime
envoyé spécial.
Longtemps surnommée «La ville aux cent cheminées», Elbeuf-sur-Seine, en Seine-Maritime, ancienne cité textile, n’est plus aujourd’hui que l’ombre d’elle-même. La désindustrialisation bat son plein depuis plusieurs décennies. Le principal employeur se nomme Renault, installé à Cléon, commune voisine. Et encore, la marque au losange a perdu de sa superbe, ne comptant aujourd’hui que 4000 salariés contre 10.000 il y a vingt ans. Résultat, Elbeuf perd des habitants et se paupérise. Dans leur enquête sur « la pauvreté ouvrière à Elbeuf» deux sociologues, Jean-François Laé et Numa Murard, évoquent une population majoritairement ouvrière. 76% des habitants sont locataires, pour un tiers d’entre-eux dans des logements sociaux qui vieillissent mal. Une paupérisation que les militants et la vingtaine d’élus communistes de cette agglomération toute proche de Rouen, ressentent jusque dans leur rang. Ce qui fait dire à Robert Hazet, secrétaire de la section du PCF, que « la section PCF d’Elbeuf est le reflet de la population elbeuvienne. Les militants appartiennent pour la plupart aux milieux très modestes. Les chômeurs représentent près de 10% du nombre d’adhérents ».
La présence sur le terrain est aujourd’hui une composante essentielle du travail des communistes. « La chute du Mur et ses conséquences sur l’électorat populaire qui votait communiste, le vieillissement des militants et la mainmise politique de Fabius et des élus, tous jeunes, qui lui sont proches sur l’agglomération avaient fini par avoir raison de notre action militante, qui par le passé était dynamique. La section était tombée à une trentaine de militants. Elle en compte aujourd’hui environ cent cinquante », raconte Robert Hazet.
 
Lire la suite dans le journal L'Humanité le 6 mars prochain dans la rubrique "portrait de la France populaire"
 
Frédéric Seaux
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